Biographie

Mon enfance

Enfant, mes parents ont voulu que nous ayons la chance de grandir entourés de nature. Mon enfance est parsemée de fraises des champs, de framboises, de forêt, de verdure et de petits animaux. J’ai également eu la chance d’avoir ma mère à la maison et d’avoir grandi dans les années 80, avant l’époque des cellulaires. J’ai alors pu consacrer mes journées à courir dehors, grimper aux arbres et à partir à l’aventure dans les bois. Me ressourcer auprès de la nature était normal et j’y avais accès autant que je le désirais.

À l’âge de 9 ans, intrépide et en pleine forme physique, je suis tombée d’une balançoire. J’ai été blessé aux hanches, à la colonne vertébrale et j’ai eu le souffle coupé. Cet accident aurait pu m’handicaper lourdement mais tout indiquait après quelques jours que je m’étais relativement bien rétablie.

Cependant, au fil des années, je commençais à ressentir des douleurs diffuses qui apparaissaient et disparaissaient dans mes jambes. Vers l’âge de 16 ans, cette fois, des douleurs sourdes, profondes et persistantes apparurent aux hanches tandis que je ressentais des douleurs aiguës au dos dans certaines positions et mouvements.

L’âge adulte

Vers l’âge de 21 ans, ce fût des bursites, des tendinites et douleurs chroniques aux hanches qui ralentissaient de façon importante mes activités périodiquement. Tout au long de la vingtaine, des migraines régulières, des douleurs au cou, aux épaules, à une cheville et des douleurs de plus en plus profondes aux hanches et au dos me réveillaient la nuit. Ces inconforts et ces douleurs se manifestaient de plus en plus fréquemment et avec plus d’intensité dans ma vie et ce malgré mes efforts pour maintenir une activité physique.

Tandis que mon corps criait de toutes ses forces que quelque chose ne fonctionnait pas, je ne savais ni comment l’écouter, ni comment renverser la situation. Les solution proposées par la médecine traditionnelle fût de me conseiller de bien manger, de maintenir un bon niveau d’activité physique et d’avoir des pensées positives.

Le début de la libération

C’est à l’âge de 33 ans que la situation commença à changer alors qu’un ami m’expliqua que dans son pays, il avait vu certains des shémas de douleurs que je ressentais dans des cas d’intoxication alimentaire. J’ai compris alors que même sans avoir de réelles allergies alimentaires, il s’agissait peut-être d’intolérances. Il m’a alors conseillé de ne plus prendre de produits laitiers.

Changer mon alimentation fut définitivement le début d’une amélioration incroyable des douleurs que je ressentais. Au cours des 2-3 années qui ont suivi, j’ai complètement retiré les produits laitiers, l’alcool et le gluten de mon alimentation. Ça m’a permis diminuer l’inflammation générale de mon corps réduisant au passage beaucoup de tensions et les douleurs physiques.

Un des clés majeures était d’observer, de prendre conscience et d’écouter les signaux que mon corps exprime. La solution n’était pas un antidouleur, une psychothérapie ou un exercice d’assouplissement physique. La solution était à la fois complexe et profonde. Je devais retrouver le chemin vers ma véritable nature de concert avec mon corps. Lui faire confiance avec les bons outils était plus efficace que de tenter d’analyser et de déchiffrer sa complexité encore trop incomprise par la science. 

Libérer des tensions et des résistances

Le corps cohabite avec les émotions, les pensées, les croyances, les expériences et le vécu physique du corps. Tous ces éléments s’inter-influencent et filtrent la perception de notre corps et de la réalité. Libérer une tension physique peut aussi libérer une forte émotion. Une décision prise lors d’une émotion intense peut s’imprimée dans le corps physique. Libérer une pensée ou une croyance peut également libérer une douleur ou une pression dans le corps. Cela vous paraît-il étrange?

Ce que j’en ai compris est que nous sommes à la fois le corps, le coeur et l’esprit et tout est interconnecté. La libération de tensions et de résistances est un processus qui m’a demandé du temps, de la patience et beaucoup d’amour envers moi. Pour libérer la tension dans mon dos suite à l’accident que j’ai eu à 9 ans, j’ai dû faire preuve d’un abandon et d’une confiance sans pareil envers mon propre corps pendant un retraite Vipassana.

Cette quête vers un mieux-être m’a permis de découvrir et de développer de multiples outils et techniques pour libérer différents types de blessures. Se libérer signifie s’alléger, se choisir et se responsabiliser mais aussi s’aimer. À travers cette quête pour retrouver la pleine santé et ma véritable nature, il me fait un immense plaisir de partager ces outils et ces acquis avec vous.

Claudine Michaud

Libératrice de résistances